“Ici c’est ma fierté. Qui l’aurait cru ? Une petite fille d’un petit village paumé au bled qui arrive en France et se fait une place en tant que commerçante et cuisinière ? J’ai galéré. Je parlais même pas le français. Je m’étais enfermée pendant 3 mois parce que c’était pas mon choix, c’était le choix de mes parents que je les rejoigne. J’avais ma vie en Tunisie. Après c’est le mektoub, c’est comme ça. Il faut l’accepter c’est tout. Pas de regret vu ce que j’ai réussi à faire mais le chemin est long, et c’est pas fini.”